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Autoédition : pourquoi ce choix ?

Qu’est-ce que l’autoédition et pourquoi ce choix ?

Lorsqu’un auteur décide d’éditer son livre par lui-même, il se doit de connaître chaque étape de la publication traditionnelle. Et lorsque ce n’est pas le cas, comme moi à mes débuts, il fait appel à une société d’autoédition telle que Librinova. Il en existe d’autres mais je ne peux vous parler que de celle que je connais.

La publication traditionnelle consiste en ces différentes étapes :

– écriture

– relecture

– bêta-lecture

– correction

– couverture

– promotion

– visuels

– publication

– communication en vue de salons

– …

Être indépendant, c’est réaliser le même travail mais sans passer par l’intermédiaire d’une maison d’édition.

Seul l’auteur est l’acteur de l’édition de son livre.

Au départ, j’ai souhaité tenter ma chance auprès des maisons d’édition. J’ai donc envoyé le manuscrit de Polain (qui vient juste de sortir mais qui a été écrit il y a une vingtaine d’années), à plusieurs éditeurs, qui l’ont refusé. Cependant, l’un d’entre eux m’a orientée vers Librinova. Je dois bien avouer que je ne connaissais absolument pas le monde de l’autoédition, ni même celui de l’édition traditionnelle. C’est ainsi que je me suis lancée, sans trop réfléchir, et je ne le regrette absolument pas. Je viens de sortir mon 6ème roman avec Librinova qui prend en charge la mise en page et la diffusion numérique, ce qui est déjà un grand soulagement pour moi !

À présent que je maîtrise l’autoédition, je dois bien avouer que je ne ressens aucune pression. J’écris quand je veux, quand mon corps et mon cerveau sont aptes à suivre. Je choisis moi-même les images pour les couvertures, que je soumets à la graphiste avec qui je travaille. Elle est à l’écoute de chacun de mes souhaits et le résultat me convient toujours parfaitement. Je travaille aussi avec des bêta-lecteurs qui me donnent un avis honnête et sincère sur mes manuscrits. Le but n’est pas de s’entendre dire que c’est parfait, loin de là. J’attends d’eux qu’ils me fassent part de leurs remarques, de leurs ressentis, des éventuelles incohérences … En général, je prends compte de chacune des suggestions pertinentes qu’ils me font. Ensuite, le manuscrit passe entre les mains de plusieurs correcteurs et ce, successivement, afin de fournir aux lecteurs un travail parfait, même si je sais pertinemment que la perfection n’existe pas.

En somme, je délègue beaucoup afin de ne me consacrer qu’à l’écriture.

Pour résumer, selon moi, le mot clef qui définit le mieux l’autoédition c’est la liberté, celle dont j’ai besoin pour m’épanouir.

Je suis ravie de la tournure que prend cette passion qui me libère du poids de la souffrance parfois insoutenable et de la fatigue très difficile à supporter. Je m’enferme alors dans une bulle, une grotte dans laquelle je me sens bien.

À chacun son exutoire, son échappatoire, sa bulle d’air.

Comment soutenir l’autoédition ?

Avant toute chose, n’imaginez pas que les autoédités sont forcément des auteurs refoulés par les éditeurs et que leurs livres sont de mauvaise qualité, loin de là !

Étant donné que nous n’avons pas de maison d’édition pour promouvoir nos livres, nous devons le faire nous-même. Et quoi de plus gratifiant que de voir fleurir des commentaires bienveillants sur les plateformes numériques telles qu’Amazon, Kobo, Fnac, Cultura, etc…

Cela nous encourage, nous booste et donne des idées au lecteur qui hésite.

Personnellement, depuis la sortie de mon 1er roman en septembre 2017, je n’envoie plus mes manuscrits aux maisons d’édition. J’ai trouvé un public qui me suit, qui me gratifie de commentaires, de messages personnels sur les réseaux sociaux, qui m’envoie des mails. Savoir que mes livres émeuvent mes lecteurs, ça me chamboule à un point dont vous  n’avez même pas idée !

Ceci dit, Librinova se charge de le faire à ma place pour les romans qui ont dépassé un certain nombre de ventes, ce qui allège aussi ma charge de travail.

Donc, si un roman vous a plu, n’hésitez surtout pas à nous le faire savoir. Je vous assure que cela nous donne l’envie d’aller encore plus loin et de vous offrir le meilleur de notre inspiration.

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Prenez soin de vous et de vos proches

Larème Debbah

Larème Debbah est née à Bruxelles en 1972 et vit actuellement dans la campagne tournaisienne. Pour elle, l’écriture est une échappatoire, un exutoire, une thérapie qui lui donne la force et l’envie de se battre contre la maladie, une sournoise qui pollue son quotidien… la sclérose en plaques. À ce jour, elle a 12 romans à son actif, des tranches de vie, des drames et des thrillers psychologiques.

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